Sloche: nom féminin, anglicisme familier. Mélange brunâtre de neige fondante, de sable et de sels abrasifs (de calcium, de sodium), sur les trottoirs, la chaussée. Aussi appelée "Bouette".
En clair, c'est le truc dégueu qui trempe tes chaussures, ton pantalon, tes chaussettes et qui n'a pas vraiment d'affaire à faire au milieu d'un bel hiver blanc Québécois.
J'éprouve le besoin d'écrire ce petit billet parce que mon petit côté français reprend le dessus face à ce phénomène climatique. Honnêtement, lorsqu'on vient au Québec, on s'attend au froid. On s'y prépare psychologiquement, on s'équipe, on le redoute, puis, lorsqu'il survient, on est surpris de le trouver moins désagréable que l'humidité pernicieuse du sud ouest de la France. En revanche, une fois qu'on s'est habitué au vent mordant et aux plaques de glace, que nous nous sommes faits à l'idée de ressembler à Bibemdom durant cinq mois, il est particulièrement désagréable de voir la pluie transformer les immenses et magnifiques paysages glacées en mare de bouette humide.
-"Ben là, Steph! Il fait super chaud! "
"chaud"? Au sens de chaleur? Non parce que, certes, si l'on se fie aux chiffres, 6 est plus élevé que -20. Mais au point de vue pratique, le froid insidieux qui pénètre les os et les flaques de boue qui, perfidemment, prennent la couleur du goudron pour qu'on ne les discerne pas, ne sont pas source de bonheur!
-"Toi, tu as toujours froid de toute façon!
- Je viens du Sud, je te rappelle! En bas de 20°, je grelotte!
- L'été, il fait chaud!"
Non. L'été, il fait moîte. Mais c'est un autre problème.
Finalement, si quelqu'un rencontre Dame Nature, dites lui que c'est pas grave la pluie en février. A tout prendre, on va la supporter, la Sloche, mais qu'elle nous laisse le soleil!
En clair, c'est le truc dégueu qui trempe tes chaussures, ton pantalon, tes chaussettes et qui n'a pas vraiment d'affaire à faire au milieu d'un bel hiver blanc Québécois.
J'éprouve le besoin d'écrire ce petit billet parce que mon petit côté français reprend le dessus face à ce phénomène climatique. Honnêtement, lorsqu'on vient au Québec, on s'attend au froid. On s'y prépare psychologiquement, on s'équipe, on le redoute, puis, lorsqu'il survient, on est surpris de le trouver moins désagréable que l'humidité pernicieuse du sud ouest de la France. En revanche, une fois qu'on s'est habitué au vent mordant et aux plaques de glace, que nous nous sommes faits à l'idée de ressembler à Bibemdom durant cinq mois, il est particulièrement désagréable de voir la pluie transformer les immenses et magnifiques paysages glacées en mare de bouette humide.
-"Ben là, Steph! Il fait super chaud! "
"chaud"? Au sens de chaleur? Non parce que, certes, si l'on se fie aux chiffres, 6 est plus élevé que -20. Mais au point de vue pratique, le froid insidieux qui pénètre les os et les flaques de boue qui, perfidemment, prennent la couleur du goudron pour qu'on ne les discerne pas, ne sont pas source de bonheur!
-"Toi, tu as toujours froid de toute façon!
- Je viens du Sud, je te rappelle! En bas de 20°, je grelotte!
- L'été, il fait chaud!"
Non. L'été, il fait moîte. Mais c'est un autre problème.
Finalement, si quelqu'un rencontre Dame Nature, dites lui que c'est pas grave la pluie en février. A tout prendre, on va la supporter, la Sloche, mais qu'elle nous laisse le soleil!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire