2 février 2009

Déménagement en folie.

Curieuse tendance de vouloir déménager sans cesse. Nous avons emménagés dans notre appartement en février 2008 et je suis déjà à la recherche d'un nouveau logement: plus grand, mieux réparti, plus agréable, plus pratique, bref mieux. Comme si ce changement nous permettrait de repartir de zéro, de vivre une nouvelle aventure, alors que, dans les faits, nous allons simplement traverser la rue. Le déménagement apparaît alors comme un voyage à petite échelle, un besoin irrépressible de bouger, de voir ailleurs, de recommencer.

Le fameux branle-bas de combat du premier juillet à Montréal fait désormais partie intégrante de la culture Montréalaise, aux yeux des Européens. Il est vrai qu'il est plus tangible ici que partout ailleurs, car il se fait essentiellement dans la même ville. Le secret espoir qui sous-tend tous ces échanges d'appartement est de trouver la place parfaite, pas trop chère, dans un quartier plaisant, bref un idéal après lequel tout le monde court. Je me demande jusqu'à quel point ce besoin illustre un manque de stabilité.

Depuis l'âge de 16ans, si je ne me suis pas trompée dans mes calculs, j'ai déménagé tous les deux ans. Au départ, ces déplacements étaient étroitement liés à ma scolarité mais, au fil du temps, il m'est apparu qu'ils répondaient aussi à un besoin de renouveau, de changement, de découvertes: une manière de ne pas rester trop attachée à un endroit donné, finalement.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire