18 juillet 2009

Halte le temps d'une soirée.

Journée pluvieuse, journée heureuse? Après tout si ça fonctionne pour les mariages, pourquoi ne pas l'adapter à ce temps des moussons qui ne semble plus vouloir s'arrêter. Aujourd'hui est le grand jour: ce soir, je m'envolerai pour la France. Pas pour très longtemps, bien sûr, mais quand même...

Hier soir, mes amis sont venus me souhaiter un bon départ et de reposantes vacances. Je leur suis vraiment reconnaissante. C'était vraiment chouette de les voir tous, ainsi réunis. J'en suis encore toute émue. ^-^ Souvent, nous nous laissons entraîner par la vie, sans bien savoir où nous allons, juste guidés par l'habitude. Nous nous rendons à peine compte que nous perdons des bouts de nous, des amis, tout au long de cette route inconnue. Aussi, je suis vraiment heureuse d'avoir vécu cette petite soirée, hier soir: ce fut une petite pause agréable dans la course effrénée du temps qui passe.

Une de mes amies m'a faite une réflexion qui m'amène à peut-être expliciter un peu plus tout ce que j'écris sur ce blog. Elle me félicitait pour mon billet Rêve de Félicité, qu'elle trouvait beau et, surtout, positif. En clair, mon amie estimait, d'une manière générale, que la plupart des textes que je publie sur ce site sont, certes, beaux, mais souvent tristes. Prétendre le contraire serait sans doute un mensonge: il est vrai que comme la plupart des billets que j'écris sont le fruit de ma pensée ou de mes réflexions et que je suis, d'une manière générale, assez cynique envers la vie, nombre de mes productions laissent un arrière-goût un peu acide dans la bouche. Mon objectif n'est, cependant, pas de vous donner le bourdon: j'ai souvent le lyrisme plus facile lorsque des émotions négatives m'envahissent.

Écrire me permet d'extérioriser ce trop-plein d'émotions, de mettre des mots sur les douleurs de l'âme. Comme je le mentionnais dans mon article sur cette passion que j'ai, il s'agit plus d'une catharsis moderne, à ciel ouvert, que d'un réel déballage de sentiments tristounets. La plupart du temps, d'ailleurs, ce sont souvent des pistes de réflexions, des questions qui me trottent dans la tête et dont j'ai envie de discuter, de débattre. Lorsqu'une personne prend la peine de me faire une remarque ou un commentaire, sur le site ou par mail, peu importe, je suis toujours enthousiaste: cela signifie que j'ai touché une personne et elle me donne généralement un autre point de vue sur le problème, elle m'incite à élargir mon champ de recherche, souvent trop restreint. C'est un précieux cadeau et je n'en suis que plus motivée à continuer d'écrire. Bref, tout ce paragraphe pour dire, finalement, que si mes billets ont parfois des relents de tristesse, ils ne sont pas cependant porteurs de messages fatalistes. Ils sont juste le reflet de mon âme à un instat précis. Ils exorcisent le mal être ou bien, tout simplement, ils expriment des réflexions qui me tarabustent, sans autre but que de les présenter. "Définir, c'est déjà réduire", déclarait Oscar Wilde. Pour ma part, je dirai que nommer un problème ou une pensée est la clé pour l'affronter.

Hier soir, j'ai passé une excellente soirée avec mes amis. J'ai senti une petite boule de bonheur croître dans mon cœur et le réchauffer doucement. J'aurais voulu que mon ami dont je parlais dans mon billet Éphémère Amitié soit là. Bien sûr, je ne sais pas trop comment j'aurais réagi. Que dit-on à quelqu'un qui vous a, à ce point, méprisé, depuis un mois? Non...C'est sûrement mieux ainsi. J'ai été entourée par de merveilleux êtres: il est tellement réconfortant de savoir que , quelque part, quelqu'un nous attend...

Ce soir, je rentre en France. Je vais retrouver mes très très chers amis, ma famille, mon chien. Je vais même revoir mon Yankee préféré et sa douce en terre natale! ^-^

Ce matin, une brise légère de bonheur simple souffle doucement sur mon coeur!

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