C'est indéniable: le temps n'arrête jamais sa course. Invariablement, il avance sans jamais changer de vitesse, sans se soucier des événements qu'il entraîne à sa suite. Il poursuit un périple mystérieux, indifférent aux caprices des hommes. Pourtant, parfois, il nous laisse l'impression d'accélérer le cours des choses. En l'espace de quelques secondes, une vie bascule. En l'espace de quelques heures, le monde change.
Hier, il m'est arrivé deux péripéties illustrant merveilleusement le Yin et le Yang de la vie. Une bonne, une mauvaise: l'éternel équilibre, le maudit "juste milieu", qui régit chaque instant de notre existence, était encore de la partie. Commençons par la mauvaise: le reste adoucira sûrement le mal.
Hier, donc, nous étions le 25 Juin. Ce jour, j'ai vu la détresse d'un de mes amis. Pas une tristesse ordinaire: un de ces mal-êtres où nous nous refermons sur nous mêmes, formant inconsciemment une barrière infranchissable autour de nous. J'ai vu mon ami, l'espace de quelques instants, abandonner le masque d'insouciance et de joie qu'il porte avec tant de nonchalance habituellement et laisser transparaître une détresse ineffable, un mal insidieux qui ronge de l'intérieur, lentement, sans en avoir l'air. Il semblait si seul, si malheureux, là, sur cette chaise... J'aurais voulu pouvoir lui prendre cette douleur sans visage, lui ôter un peu de cette tristesse et lui dire que tout n'est pas joué, qu'il lui reste encore bien des parties à tenter avant de baisser les bras. J'aurais souhaité le prendre dans mes bras, comme on prend un enfant qui vient de faire un cauchemar, et, doucement, le serrer jusqu'à ce que le poids sur ses épaules soit un peu moins lourd... Il ne m'a pas remarquée tout de suite lorsque je suis arrivée. J'ai crié pour le sortir de cette torpeur effrayante et il a, immédiatement, repris son déguisement de personne sympathique qu'il affectionne tant. Pourtant, au fond de ses yeux, un voile gris persistait. A cet instant précis, j'aurais voulu avoir le pouvoir de rendre le sourire et le rêve aux êtres qui m'entourent. Hier, c'était son anniversaire.
Le bonheur qui m'est arrivé, histoire de finir sur une note positive, me vient d'une remarque qui m'a été faite au cours de Kung Fu, cette même soirée. En fait, j'ai accompagné l'un de mes grands compagnons de cet art martial au YMCA pour suivre une séance estivale. A la fin, l'un des élèves est venu me voir:
-"Excuse-moi quel est ton prénom?
- Euh... Stéphanie.
- Stéphanie... Boutevin?"
A cet instant précis, je songeai déjà à mes dernières soirées ou activités. Devrais-je le connaître et ma mémoire, dans une crise d'individualisme crasse, comme elle affectionne tant faire, s'était carapatée avec mon cerveau ?
-"En fait, j'ai reçu un mail de ta part, forwardé par Simon, sur des festivals..."
Ah! Soupirais-je intérieurement. Tout va bien. Ce doit simplement être à propos du festival Fringe ou Présence Autochtone.
-"Il y avait une adresse de site à la fin. J'ai été voir."
Mon blog! Mon coeur recommence à s'agiter dans ma poitrine, peu certain d'avoir envie d'entendre une critique trop vive alors qu'il est encore un peu blessé.
-" J'ai vraiment aimé ça. Tu écris bien!"
Hein? Le soulagement trébuche sur la joie et la fierté dans mon âme. Il a aimé!!! La reconnaissance d'une personne qui ne me connait pas, à priori, est comme un beaume sur mon coeur. Surtout dans ce domaine! Un sourire jusqu'aux oreilles, je n'ai pas assez de mots pour le remercier. Il vient de faire ma soirée. J'étais tellement heureuse que j'aurais fait une danse du soleil! Enfin... Si j'avais eu des vrais membres capables d'être coordonnés ensemble! :p Alors, merci beaucoup beaucoup beaucoup pour cette remarque! ^-^
Force et Honneur!
Hier, il m'est arrivé deux péripéties illustrant merveilleusement le Yin et le Yang de la vie. Une bonne, une mauvaise: l'éternel équilibre, le maudit "juste milieu", qui régit chaque instant de notre existence, était encore de la partie. Commençons par la mauvaise: le reste adoucira sûrement le mal.
Hier, donc, nous étions le 25 Juin. Ce jour, j'ai vu la détresse d'un de mes amis. Pas une tristesse ordinaire: un de ces mal-êtres où nous nous refermons sur nous mêmes, formant inconsciemment une barrière infranchissable autour de nous. J'ai vu mon ami, l'espace de quelques instants, abandonner le masque d'insouciance et de joie qu'il porte avec tant de nonchalance habituellement et laisser transparaître une détresse ineffable, un mal insidieux qui ronge de l'intérieur, lentement, sans en avoir l'air. Il semblait si seul, si malheureux, là, sur cette chaise... J'aurais voulu pouvoir lui prendre cette douleur sans visage, lui ôter un peu de cette tristesse et lui dire que tout n'est pas joué, qu'il lui reste encore bien des parties à tenter avant de baisser les bras. J'aurais souhaité le prendre dans mes bras, comme on prend un enfant qui vient de faire un cauchemar, et, doucement, le serrer jusqu'à ce que le poids sur ses épaules soit un peu moins lourd... Il ne m'a pas remarquée tout de suite lorsque je suis arrivée. J'ai crié pour le sortir de cette torpeur effrayante et il a, immédiatement, repris son déguisement de personne sympathique qu'il affectionne tant. Pourtant, au fond de ses yeux, un voile gris persistait. A cet instant précis, j'aurais voulu avoir le pouvoir de rendre le sourire et le rêve aux êtres qui m'entourent. Hier, c'était son anniversaire.
Le bonheur qui m'est arrivé, histoire de finir sur une note positive, me vient d'une remarque qui m'a été faite au cours de Kung Fu, cette même soirée. En fait, j'ai accompagné l'un de mes grands compagnons de cet art martial au YMCA pour suivre une séance estivale. A la fin, l'un des élèves est venu me voir:
-"Excuse-moi quel est ton prénom?
- Euh... Stéphanie.
- Stéphanie... Boutevin?"
A cet instant précis, je songeai déjà à mes dernières soirées ou activités. Devrais-je le connaître et ma mémoire, dans une crise d'individualisme crasse, comme elle affectionne tant faire, s'était carapatée avec mon cerveau ?
-"En fait, j'ai reçu un mail de ta part, forwardé par Simon, sur des festivals..."
Ah! Soupirais-je intérieurement. Tout va bien. Ce doit simplement être à propos du festival Fringe ou Présence Autochtone.
-"Il y avait une adresse de site à la fin. J'ai été voir."
Mon blog! Mon coeur recommence à s'agiter dans ma poitrine, peu certain d'avoir envie d'entendre une critique trop vive alors qu'il est encore un peu blessé.
-" J'ai vraiment aimé ça. Tu écris bien!"
Hein? Le soulagement trébuche sur la joie et la fierté dans mon âme. Il a aimé!!! La reconnaissance d'une personne qui ne me connait pas, à priori, est comme un beaume sur mon coeur. Surtout dans ce domaine! Un sourire jusqu'aux oreilles, je n'ai pas assez de mots pour le remercier. Il vient de faire ma soirée. J'étais tellement heureuse que j'aurais fait une danse du soleil! Enfin... Si j'avais eu des vrais membres capables d'être coordonnés ensemble! :p Alors, merci beaucoup beaucoup beaucoup pour cette remarque! ^-^
Force et Honneur!
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