13 avril 2009

Malédiction sur DHL!

Encore un double post. A vrai dire, j'extériorise pour ne pas étrangler mon petit chat innocent.

-"Ben là! Pauvre petite bête! Pourquoi ferais-tu une chose pareille?"

Parce qu'il est à côté de moi, au mauvais moment. Entrons un peu plus dans les détails:

Il y a un peu moins d'un an, je me suis octroyée un petit luxe en achetant une imprimante Kodak 5300. Elle était un peu plus chère que les autres mais, d'après la publicité, je devais rentrer dans mes frais avec le prix des cartouches.

C'est vrai.

Petit problème: depuis un mois, les têtes d'impression ont entamé une grève illimitée, voire une retraite complètement imméritée. Bon. C'est pas comme si j'avais vraiment besoin de mon imprimante, entre les impôts, le dossier de Résidence Permanente et les devoirs à rendre...

Mardi, je me décide à appeler Kodak: étant donné qu'ils ne répondent à aucun de mes mails, ils doivent avoir du personnel manchot qui n'a que ça à faire, répondre au téléphone.

-"Bonjour Madame! Comment puis-je vous aider?" Me demande Paolo.

J'explique mon problème à Paolo, qui s'empresse de me répondre:

-"Bien sûr, Madame! Nous allons régler votre probléme. Quel est votre numéro de téléphone?"

Euh... C'est parce que je n'ai pas demandé une démonstration Marketing: je voudrais réparer mon imprimante. Paolo ne se démonte pas: il me demande mon courriel, puisque je ne veux pas donner mon numéro de téléphone. Je sens une petite pointe d'énervement me gagner mais j'ai travaillé à plusieurs reprises pour des services à la clientèle: je sais à quel point me montrer désagréable avec mon interlocuteur est inutile. Après moult péripéties, dues au fait qu'il ne comprend rien à mon accent, il finit par m'assurer que mes têtes d'impression seront chez moi d'ici une semaine.

Soit. Parfait. Bonheur et gaité à perpétuité.

Jeudi: le livreur passe dix minutes après que j'aie quitté la maison. Tant pis. La loi de Murphy a encore frappé!

Ce matin, Monsieur DHL appelle à 7h55 sonnantes pour me signifier que si je ne suis pas chez moi aujourd'hui pour récupérer le paquet, c'est mort. Très bien: je vais donc prendre ma journée pour attendre le livreur.

14h30: de l'autre côté de la rue, je vois le camion de DHL. Je souris:

-"Yeah! Il est là!"

Le véhicule ralentit, le chauffeur incline un peu la tête, puis, soudain, accélère et disparaît en moins de dix secondes, au coin de la rue. Interdite, j'attends quelques minutes, songeant qu'il a du aller faire demi tour à quelque place mystérieuse. Dix, vingt, trente minutes. Toujours rien. Une heure plus tard, je me décide à appeler Monsieur DHL pour lui demander si tout cela signifie que je viens de gâcher ma journée à attendre un christie de taouin, incapable de descendre de son véhicule. Je tombe sur une demoiselle, qui venait, selon moi, de fumer l'équivalent du Mexique en herbe verte. Cette fort calme personne me demande le numéro d'envoi du colis, que le précédent livreur a écrit en hyéroglyphes. Je lui donne tant bien que mal.

-"Il existe pas, M'dame! Appelez Kodak pour avoir leur numéro d'envoi! On pourra appeler le chauffeur."

Hin hin hin! J'ai juste ça à faire justement, ta job! Devant son mutisme obstiné, je me résouds à appeler Kodak. Je tombe sur Miguel: tout le Mexique travaille pour cette boîte, ça a l'air! Je lui expose mon problème:

-" Oui, Madame! Quel est votre numéro de téléphone?"

Ciel! Un comique! Je tente de conserver un ton neutre lorsque je lui réponds, lapidaire, qu'il peut me trouver dans l'annuaire puisqu'il a mon nom et mon adresse. Il me laisse patienter, le temps de "répondre à ma question"... Au bout de trente minutes de musique d'ascenceur, j'ai déjà maudit Miguel et ses cinquante prochaines générations dans ma tête: je peux donc raccrocher. Je rappelle DHL et je tente de mieux argumenter mon cas.

Ô miracle, ma nouvelle interlocutrice trouve le numéro de mon paquet et conclut, satisfaite:

-"Oui Madame! Votre paquet est en livraison! "

Ah ouais? Non, parce que je pensais qu'il était parti en vacances à Cuba!

Je tente d'expliquer à Brenda que je voudrais qu'elle appelle le chauffeur pour savoir pourquoi il a snobbé mon immeuble, il y a deux heures.

_"Ah mais on peut pas! Désolée Madame! Il vous faut attendre! Et si il ne passe pas, vous devrez venir le chercher! "

Bon. En toute honnêteté, je suis généralement assez calme dans ce genre de conversation. Parce que j'ai déjà travaillé là dedans et tout et tout. Mais là, j'ai juste eu envie de devenir grossière comme jamais!

Bien entendu, le livreur n'est jamais repassé. J'ai donc passé toute ma journée à contempler le soleil depuis mon balcon, attendant un heureux dénouement à cette situation épineuse, pour rien. Et le site de DHL est à Dorval, parce que ce serait pas drôle de le mettre en ville!

Bilan: DHL, je vous exècre! Lorsqu'on se présente comme une agence de livraison, on s'assure que le personnel connaisse la définition du terme "livrer"!

2 commentaires:

  1. Arf les joies de la livraison à domicile...
    En tout cas, le choix initial semblait bon : moins de cartouches = plus d'économies, de praticité, moins de consommation, de gâchis, de gaz à effet de serre...
    Mais c'était sans compter DHL ;-)

    Bonne journée,

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  2. Oui mais avec les allers retours de cet adorable personnage de DHL, on a favorisé les gas à effet de serre! ^-^

    La prochaine fois, je garderai quelques oeufs pourris sur mon balcon, au cas où il prenne l'envie au chauffeur de sacrer son camp trop vite! ^-^

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