J'ai souvent imaginé comment ça se passerait. Je me demandais si j'allais juste m'enfuir en courant ou bien me mettre en colère. Je le voyais en train de balbutier quelques mots d'explication ou bien tout simplement m'ignorer.
-"Salut. Je ne t'avais pas vue. ça va bien?"
Eh voilà. Comme si de rien n'était. Comme si, soudainement, sur un non-dit, pour un malentendu, il n'avait pas, quelques semaines plus tôt, tiré sa révérence, sans un mot d'explication. Je m'étais dit que si telle était sa réaction, je ne le laisserais pas revenir comme une fleur. C'était me monter trop optimiste quant à ma capacité de réaction:
-"Très bien et toi? C'est la première fois que tu reviens ici depuis les vacances?
- Non, non! Je travaillais ailleurs le mois dernier mais je suis quand même venu souvent."
Tss. Dans la même phrase, il souligne qu'il ne se rappelle absolument pas de la dernière conversation que nous avons eu, à propos du dit travail, et qu'il n'avait aucune raison de ne pas avoir répondu à mes inquiétudes sur son silence. Je le savais mais c'est toujours décevant d'être confronté à une réalité froide. Tant pis. Je souris, probablement trop peu chaleureusement ou trop tristement car il battit précipitamment en retraite, allant retrouver ses amis. Peut-être était-il simplement mal à l'aise en ma présence? Personnellement, j'en fus soulagée. Il n'y avait visiblement plus rien à dire. ça fait toujours un peu mal de voir qu'une amitié que nous pensions en devenir, belle et spéciale, n'était rien de plus qu'un feu de paille pour l'autre. Mais je n'ai rien de plus à ajouter: j'ai déjà tout exprimé dans mon billet "Éphémère Amitié".
Ma soeur et sa famille sont arrivés hier. Je suis contente de les voir ici, même si je retrouve, une fois de plus, les raisons qui m'ont poussées à tant m'en éloigner. Parce que lorsque je suis avec eux en même temps que mon autre soeur, celle qui vit ici, je redeviens l'être sombre et taciturne qu'on aime bien mais plus par habitude que par réelles affinités. J'aurais beau faire tout ce que je veux, cette image me colle à la peau. On m'aime bien mais moins que l'autre soeur, plus gaie, plus joyeuse, moins malade dans sa jeunesse: je ne suis que son ombre, une fois de plus. Entendons-nous bien: il n'y a aucune rancoeur dans ce constat. Personne n'est coupable de quoi que ce soit. La plus grande de mes soeurs, celle qui est en visite, est certainement la meilleure personne au monde et ma soeur d'ici, quoiqu'elle ait un caractère douteux parfois, est emplie de bonne volonté. Ce n'est qu'un fâcheux concours de circonstances...Vraiment fâcheux par exemple...
Ma nièce m'a prêté le tome 2 de Twilight... Je n'y suis pour rien: la vie en a décidé ainsi!!!! ^_^
-"Salut. Je ne t'avais pas vue. ça va bien?"
Eh voilà. Comme si de rien n'était. Comme si, soudainement, sur un non-dit, pour un malentendu, il n'avait pas, quelques semaines plus tôt, tiré sa révérence, sans un mot d'explication. Je m'étais dit que si telle était sa réaction, je ne le laisserais pas revenir comme une fleur. C'était me monter trop optimiste quant à ma capacité de réaction:
-"Très bien et toi? C'est la première fois que tu reviens ici depuis les vacances?
- Non, non! Je travaillais ailleurs le mois dernier mais je suis quand même venu souvent."
Tss. Dans la même phrase, il souligne qu'il ne se rappelle absolument pas de la dernière conversation que nous avons eu, à propos du dit travail, et qu'il n'avait aucune raison de ne pas avoir répondu à mes inquiétudes sur son silence. Je le savais mais c'est toujours décevant d'être confronté à une réalité froide. Tant pis. Je souris, probablement trop peu chaleureusement ou trop tristement car il battit précipitamment en retraite, allant retrouver ses amis. Peut-être était-il simplement mal à l'aise en ma présence? Personnellement, j'en fus soulagée. Il n'y avait visiblement plus rien à dire. ça fait toujours un peu mal de voir qu'une amitié que nous pensions en devenir, belle et spéciale, n'était rien de plus qu'un feu de paille pour l'autre. Mais je n'ai rien de plus à ajouter: j'ai déjà tout exprimé dans mon billet "Éphémère Amitié".
Ma soeur et sa famille sont arrivés hier. Je suis contente de les voir ici, même si je retrouve, une fois de plus, les raisons qui m'ont poussées à tant m'en éloigner. Parce que lorsque je suis avec eux en même temps que mon autre soeur, celle qui vit ici, je redeviens l'être sombre et taciturne qu'on aime bien mais plus par habitude que par réelles affinités. J'aurais beau faire tout ce que je veux, cette image me colle à la peau. On m'aime bien mais moins que l'autre soeur, plus gaie, plus joyeuse, moins malade dans sa jeunesse: je ne suis que son ombre, une fois de plus. Entendons-nous bien: il n'y a aucune rancoeur dans ce constat. Personne n'est coupable de quoi que ce soit. La plus grande de mes soeurs, celle qui est en visite, est certainement la meilleure personne au monde et ma soeur d'ici, quoiqu'elle ait un caractère douteux parfois, est emplie de bonne volonté. Ce n'est qu'un fâcheux concours de circonstances...Vraiment fâcheux par exemple...
Ma nièce m'a prêté le tome 2 de Twilight... Je n'y suis pour rien: la vie en a décidé ainsi!!!! ^_^
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