-"Stéphanie...Tu es une femme remarquable...mais étrange!
- Merci. "
En dépit du hérissement de ma peau au mot "femme", cette petite phrase m'a curieusement fait très plaisir. Le plus amusant, c'est que mon amie, présente lors de cet énoncé, n'a eu de cesse de grommeler que ce n'était sûrement pas moi la plus étrange, que l'énonciateur devrait se regarder, et autres remarques qui visaient fort gentiment à me protéger de quelque chose de vexant. Pourtant, j'ai plus été flattée que vexée. Le premier adjectif était un compliment, aucun doute là dessus, et même si je ne peux m'empêcher de m'interroger sur les sources d'une telle affirmation, j'en trouve l'écoute fort agréable. Le second qualificatif est celui qui a fait bondir mon amie. J'avoue que, au prime abord, il peut paraître dépréciateur. Pour ma part, je préfère l'interpréter comme une qualité, un signe de particularité, un indice que, quelque part dans la masse que notre espèce forme, je ne donne pas trop dans le conformisme. Bien sûr, tout est sujet à interprétation mais bon: c'est tout de même bien agréable de comprendre cet adjectif de cette manière et j'en ai été heureuse toute la soirée. J'ai ainsi eu mon petit moment détente dans un monde de stress.
-"Bon! Tu angoisses encore!"
Oui, on ne change pas une équipe qui gagne!
-"Faut-il encore qu'elle gagne!"
Tss tss! Pas de remarques désagréables, je vous prie! ^-^
Vendredi matin, 10h, je dois réaliser une présentation concernant l'avancée de mes recherches devant mes camarades de travail. Techniquement parlant, ce ne serait pas très angoissant: ce sont tous mes amis et personne n'a vraiment l'intention de me juger. Oui mais voilà: je suis un imposteur dans ce monde de doctorants! Il me faut donc parvenir à donner le change pour ne pas être le cancre de la classe et, surtout, ne pas lire la déception dans les yeux de mes amis. En outre, je suis supposée être préparée à parler durant quinze minutes, à échanger durant un autre quart d'heure, bref à être réactive...Heureusement, mon yankee préféré me donne ses impressions sur quelques réalisations avant que je passe et il me corrige. Mais bon, il a ses propres travaux à terminer également... Bref, vendredi matin est un peu un moment clé dans l'histoire de mon doc. Nous verrons bien comment ça se passera.
Mon directeur semble se douter que je ne suis pas à l'aise à l'oral. Peut-être que mes mails tentant de le dissuader de tenir pareille réunion de groupe lui ont mis la puce à l'oreille. En tous les cas, il a du avoir peur que je meure d'un arrêt cardiaque dans la journée, ou que je m'enfuie dès la première heure sous prétexte que mon chat est déprimé, car il m'a placée en premier. Chanceuse que je suis....
- Merci. "
En dépit du hérissement de ma peau au mot "femme", cette petite phrase m'a curieusement fait très plaisir. Le plus amusant, c'est que mon amie, présente lors de cet énoncé, n'a eu de cesse de grommeler que ce n'était sûrement pas moi la plus étrange, que l'énonciateur devrait se regarder, et autres remarques qui visaient fort gentiment à me protéger de quelque chose de vexant. Pourtant, j'ai plus été flattée que vexée. Le premier adjectif était un compliment, aucun doute là dessus, et même si je ne peux m'empêcher de m'interroger sur les sources d'une telle affirmation, j'en trouve l'écoute fort agréable. Le second qualificatif est celui qui a fait bondir mon amie. J'avoue que, au prime abord, il peut paraître dépréciateur. Pour ma part, je préfère l'interpréter comme une qualité, un signe de particularité, un indice que, quelque part dans la masse que notre espèce forme, je ne donne pas trop dans le conformisme. Bien sûr, tout est sujet à interprétation mais bon: c'est tout de même bien agréable de comprendre cet adjectif de cette manière et j'en ai été heureuse toute la soirée. J'ai ainsi eu mon petit moment détente dans un monde de stress.
-"Bon! Tu angoisses encore!"
Oui, on ne change pas une équipe qui gagne!
-"Faut-il encore qu'elle gagne!"
Tss tss! Pas de remarques désagréables, je vous prie! ^-^
Vendredi matin, 10h, je dois réaliser une présentation concernant l'avancée de mes recherches devant mes camarades de travail. Techniquement parlant, ce ne serait pas très angoissant: ce sont tous mes amis et personne n'a vraiment l'intention de me juger. Oui mais voilà: je suis un imposteur dans ce monde de doctorants! Il me faut donc parvenir à donner le change pour ne pas être le cancre de la classe et, surtout, ne pas lire la déception dans les yeux de mes amis. En outre, je suis supposée être préparée à parler durant quinze minutes, à échanger durant un autre quart d'heure, bref à être réactive...Heureusement, mon yankee préféré me donne ses impressions sur quelques réalisations avant que je passe et il me corrige. Mais bon, il a ses propres travaux à terminer également... Bref, vendredi matin est un peu un moment clé dans l'histoire de mon doc. Nous verrons bien comment ça se passera.
Mon directeur semble se douter que je ne suis pas à l'aise à l'oral. Peut-être que mes mails tentant de le dissuader de tenir pareille réunion de groupe lui ont mis la puce à l'oreille. En tous les cas, il a du avoir peur que je meure d'un arrêt cardiaque dans la journée, ou que je m'enfuie dès la première heure sous prétexte que mon chat est déprimé, car il m'a placée en premier. Chanceuse que je suis....
T'inquiète pas louloute ça va bien se passer.
RépondreSupprimerOn aura une pensée pour toi vendredi matin, on t'enverra toutes nos bonnes ondes !
Gros bisous, et à ton Jules aussi ;-)