8 août 2011

Les caprices des Bourses sont la gangrène de notre société.

Certes, je n'y connais rien en finances et mes remarques vont sûrement être ridicules pour qui maîtrise un tant soit peu le sujet mais je tenais à râler un peu: sérieusement, ils nous fatiguent les gnomes de la Bourse! J'ai déjà bougonné quant au fait que ce soit eux qui décident si notre Monde va bien ou s'il est sur le bord de la ruine et, même si mon yankee préféré m'a expliqué que ce système était le seul qui pouvait, pour l'instant, tenir l'économie, je ne peux m'empêcher de maudire ces petits bonshommes en complet qui jouent avec la planète comme on jouerait au poker. En ce moment, ces messieurs-dames (car j'imagine que la femme est aussi présente dans ce merveilleux monde du pari financier) paniquent alors ils font s'écrouler toutes les bourses du monde. Genre, ils ont "peur" des dettes faramineuses des pays riches et doutent de leur capacité à rembourser (entre autres, j'imagine). Mais, t'sais, c'est pas nouveau que les puissants de ce monde ne le sont que parce qu'ils piochent du pognon à droite, à gauche - argent qui, d'ailleurs, demeure virtuel. C'est un tantinet hypocryte de se réveiller maintenant en se disant: "Oh! Mais c'est beaucoup d'argent, ça!". 

Bon, une fois encore, j'y connais rien et je suppose (j'espère?) que la situation est plus compliquée que ça. Mais je trouve toujours ça aussi fou que ce soit une poignée d'inconnus qui réduisent les enjeux et les besoins de la planète en une joute sans limites de vente et de rachat d'actions. Que notre monde soit dirigé par l'argent, ce n'est plus un secret pour personne - encore moins pour ceux qui crèvent de faim parce que, soudainement, le prix du riz à triplé par la faute de quelques Charlots qui ont eu "peur". Mais, franchement, encadrer les transactions boursières pour éviter qu'elles décident de la ruine ou de la richesse indécente de personnes, voire de pays, serait une entrave au bon fonctionnement du capitalisme et peut-être que cela éviterait les mouvements de panique comme on connaît encore ces jours-ci. L'échec de ce type d'économie sans limites nous rejaillit à la figure tous les deux mois depuis la fameuse crise de 2008: les pays ne savent plus quoi faire pour "rassurer les Bourses". Ils promettent des milliards (qu'ils n'ont pas), des mesures drastiques (qu'ils n'appliqueront sûrement pas) et, pendant ce temps, le commun des mortels attend de savoir s'ils pourront, oui ou non, s'acheter de quoi manger le lendemain. Jusqu'à quand subirons-nous les caprices des fameux "traders"?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire