1 mars 2009

Péripéties nocturnes!

Dimanche matin, 11h00. Cette nuit, c'était la Nuit Blanche de Montréal: endormie à 4h00, je me sens comme un lendemain de veille. Patraque, je bois mon thé matinal en me demandant ce que ça serait si j'avais bu de l'alcool. La même chose, sans doute, avec une haleine d'ours brun au sortir de son hibernation en prime...

La soirée à été très agréable. Bien entendu, je ne pouvais pas la laisser se dérouler sans anicroche: je me suis efforcée de mettre en relief mon petit côté poisse ambulante.

-"Bon! Qu'est ce qui s'est passé encore? Tu as renversé ton verre sur quelqu'un?"

Pantoute, mauvaises langues! ^_^ Tout a très bien commencé: prévoyant une soirée glacée et longue, mes compagnons d'aventure et moi même nous sommes rendus à La Banquise pour goûter, enfin, après presque cinq ans au Québec, leurs fameuses poutines. Adepte de la non-ingestion de viande si ce n'est pas nécessaire, j'ai opté pour celle décrite comme "végé". De fait, pas de surprise de ce côté là, le plat, débordant de frites imbibées de sauce, arborait fièrement quatre lamelles de poivrons verts, à moitié digérées par la quantité de fromage en crottes qui chapeautait le tout. Ignorant les tressautements de peur de mon foie à la vue de ce choléstérol déguisé en pommes de terre, je plantais gaiement ma fourchette dans cet ensemble. La sauce épaisse, rendant les frites un brin molles, ne tarda pas à me rébuter, et ce d'autant qu'elle se mélangeait fort mal avec les champignons noirs-brûlés-mais-cachés-sous-les-poivrons que je découvris assez rapidement. Qu'à cela ne tienne, une nuit blanche nous attendait: j'avalais le reste de mon plat, en prenant soin de sortir tous les légumes et le fromage du dessus (comprendre: je mangeais les frites molles...) et nous partîmes vers de nouvelles aventures.

La soirée s'est déroulée en deux temps: je commençais par faire un tour au Vieux Port avec Jules et ma maman. Nous découvrîmes avec émerveillement les souffleurs de verre et les navettes gratuites...Oui, parce que, en définitive, nous passâmes plus de temps dans le bus que sur les sites. Je pus, cependant, me rendre compte que je n'aimais toujours pas les foules et qu'un collant sous un pantalon est aussi efficace qu'une planche à voile sur une mer d'huile, lorsque les températures avoisinnent les -20 °. Vers 23h, je retrouvai une amie au métro Square Victoria pour aller prendre des cours de tango...en dessous de l'académie de Kung Fu: oui, c'est un signe! ^_^ Là, nous pûmes assister aux mouvements lascifs, et propres à éveiller l'imaginaire, du professeur: Julio! Il était si convainquant que nous avons hésité, tout le reste de la soirée, à nous lancer dans la pratique du Tango. Eh bien oui: derrière toute motivation sportive, se cache le corps d'un homme, c'est bien connu! :p Dépourvues de partenaires, nous dûmes nous contenter de deux frères, sympathiques au demeurant mais, pour ma part, peu mon genre et surtout, un peu trop "je-suis-trop-une-bête-en-tango".

La fin de la soirée se gâte légèrement: en tête de file pour le Planétarium à 1h23, je me rends compte que l'exposition d'une amie que je devais voir ferme à...2h00. S'ensuit une course rapide, oubliant le Planétarium et les saveurs du Vieux Port, vers Saint Laurent et sa population enivrée. Nous arrivâmes à destination à 2h01 et nous rentrâmes de justesse, grâce à mon amie sur place. Par la suite, épuisées par nos dernières péripéties, nous avons terminé notre soirée avec des discussions de filles sur la complexité des hommes et des relations, tout en sirotant un jus de fruit, assises à la table d'un vieux resto sur Saint Laurent: le seul capable de brûler des chips et de rater des grilled cheese.

Bref, ce fut une excellente soirée! ^_^

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