Notez que, les premiers temps, j'étais enthousiaste! Que dis-je "enthousiaste"? Je frisais l'euphorie. Oui, exactement: se désabonner de Vidéotron pour passer à la concurrence a quelque-chose de profondément euphorisant. Il faut préciser que, ici, si nous voulons Internet, téléphone et câble, on est rarement dépassé par le choix de fournisseurs. La première option s'appelle Vidéotron, avec un service à la clientèle proche du néant et des factures qui ne correspondent absolument jamais avec le montant souscrit initialement. Son principal avantage réside dans l'usage du câble car oui, ici, tout le monde préfère le câble au bon vieux ADSL. Il est vrai que cela permet à Mr Québécor de faire gras régulièrement grâce aux surplus qu'il nous charge en cas d'abus de bande passante.
Le second choix qui pourrait éventuellement nous venir à l'esprit, c'est Bell. "La vie est Bell", qu'ils disent... Si leurs publicités sont parfois amusantes, il faut le reconnaître, c'est bien là leur seul avantage. Outre les défauts reprochés au premier, il nous faut aussi, si nous optons pour ce dernier fournisseur, nous affubler d'une magnifique coupole digne de la Nasa. Bien évidemment, les propriétaires acceptant de transformer leur immeuble en tour de transmission ne sont pas légion et les limites d'une antenne extérieure nous apparaissent rapidement lors de la première tempête de neige. Pour le reste, c'est bien simple, il n'y a rien, ou presque. Tous les autres fournisseurs se greffent au filage de Bell ou de Vidéotron, avec tous les charmes que la concurrence entre les deux nous procurent. Parce que bon, il serait légitime de penser que la volonté d'être plus compétitif que son adversaire jouerait sur les prix mais curieusement, pour cette question, il demeure une certaine cohésion dans le domaine: nous avons le choix entre cher et "ça me coûte un bras" ou une "blinde", tout dépendant de qui parle. La seule réalisation de cette concurrence entre ces deux géants de l'Internet à Montréal est que, selon si l'on installe l'un ou l'autre, leurs techniciens s'entêtent à couper les fils de l'autre afin que, si tu décides de retourner ta veste, tu payes un petit 100 dollars de raccordement. Charmant.
Le second choix qui pourrait éventuellement nous venir à l'esprit, c'est Bell. "La vie est Bell", qu'ils disent... Si leurs publicités sont parfois amusantes, il faut le reconnaître, c'est bien là leur seul avantage. Outre les défauts reprochés au premier, il nous faut aussi, si nous optons pour ce dernier fournisseur, nous affubler d'une magnifique coupole digne de la Nasa. Bien évidemment, les propriétaires acceptant de transformer leur immeuble en tour de transmission ne sont pas légion et les limites d'une antenne extérieure nous apparaissent rapidement lors de la première tempête de neige. Pour le reste, c'est bien simple, il n'y a rien, ou presque. Tous les autres fournisseurs se greffent au filage de Bell ou de Vidéotron, avec tous les charmes que la concurrence entre les deux nous procurent. Parce que bon, il serait légitime de penser que la volonté d'être plus compétitif que son adversaire jouerait sur les prix mais curieusement, pour cette question, il demeure une certaine cohésion dans le domaine: nous avons le choix entre cher et "ça me coûte un bras" ou une "blinde", tout dépendant de qui parle. La seule réalisation de cette concurrence entre ces deux géants de l'Internet à Montréal est que, selon si l'on installe l'un ou l'autre, leurs techniciens s'entêtent à couper les fils de l'autre afin que, si tu décides de retourner ta veste, tu payes un petit 100 dollars de raccordement. Charmant.
-"Mais l'ADSL n'existe pas?"
Mais si, mais si! Quelques minuscules entreprises ont émergé ces dernières années afin de valoriser ces connexions. Elles s'appuient à 98% sur le filage de Bell, donc raccordement hors de prix lorsque l'on vient de Vidéotron, et quelques marginales sur les installations de Vidéotron. Lorsque Jules et moi avons décidé de couper le cordon ombilical qui nous reliait à ces derniers, nous avons opté pour le 2% qui ne nous obligeait pas à manger des patates le reste du mois parce que Chose avait coupé trois fils dans une boîte: nous avons rejoint la grande famille de Vif Internet. A priori, tout était parfait, mise à part une petite erreur de communication (j'ai ainsi appris que"un technicien viendra chez vous" signifie "j'espère que vous saurez brancher votre modem toute seule"), le transfert d'un fournisseur extorqueur de fonds à un autre, un peu moins gourmand, semblait s'être fait dans la joie et le bonheur les plus stricts. Bon, bien-sûr, il fallait que le modem fourni soit défectueux et que nous allions le faire remplacer à leurs bureaux (comprendre: un condo au 3e étage d'un immeuble à logements qui a des allures d'atelier clandestin), mais que voulez-vous? Il n'y a pas de gloire sans péril! ^-^ Les semaines ont passé et, si je suis toujours heureuse d'avoir abandonné aux deux tiers (car non, pour la télévision par câble, il n'y a pas de concurrence) le Trou Noir de l'Internet et de son service à la clientèle, je ne peux que me rendre à l'évidence: leur filage demeure leur filage. La connexion saute en moyenne trois à quatre fois par jour et, généralement, au moment le plus inopportun. Sommes-nous tomber de Charybde en Scylla? Je n'en jurerais pas. L'avantage de commencer par une tranche de pain sec, c'est que, par la suite, même une tranche de brioche rance a des goûts de festin! ^-^
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