17 juin 2010

Coupe du monde de Football 2010: des Bleus déja blets!

AHAHAH! Je ne suis pas une supportrice de football, (loin s'en faut!) mais je ris du déroulement des événements. Après une polémique sans fin sur le choix de l'hôtel des Bleus en Afrique du Sud, dont le tarif par nuit équivaut, à quelque chose près, à la retraite de ma mère (histoire de demeurer dans les sujets sensibles défrayant les chroniques), nous avons droit à une performance pour le moins pitoyable de l'équipe de France. Il y a quelques jours, la secrétaire d'état aux sports se lançait dans un grand discours dénonçant l'excessif luxe et les richesses ostentatoires qui entouraient les joueurs, en pleine période de crise. Ce petit épisode s'était soldé par quelques remontrances de la part de sa ministre de tutelle, Roselyne Bachelot, et par la bouderie des joueurs de Bleus qui n'étaient pas contents de se voir ainsi critiquer. Après tout, rien de plus normal pour une équipe de football engrangeant des millions d'euros par le biais des publicités, sponsors et autres, que de se vautrer dans le luxe et le champagne. Car ce merveilleux hôtel compte, entre autres, un bar à champagne: les mauvaises langues diront que ce n'était peut-être pas stratégique pour s'assurer des bonnes performances des joueurs (les orgies au champagne donnent toujours quelques migraines le lendemain) mais il suffit de leur répondre que l'équipe de France est composée de talentueux professionnels qui savent se tenir. Enfin, vu leurs dernières performances, il serait peut-être plus judicieux de prétendre que les joueurs avaient la gueule de bois plutôt que d'avouer qu'ils sont juste incapables de marquer des buts! Il faut dire qu'on a sans doute oublié de les informer que le football entrait dans la catégorie sport d'équipe et qu'il fallait donc mettre de côté son petit côté: " je suis tellement meilleur que tous les autres" afin de mettre en place une stratégie qui aboutirait par un but. Au moins un but. Pour l'honneur. Parce-que, bon, match nul contre l'Uruguay et défaite de 2-0 contre le Mexique, ça a comme un vieux goût rance d'élimination au premier tour. Genre la coupe du monde de 2002. Vous me direz, cela fera taire toutes les polémiques: après une semaine en visite en Afrique du Sud, agrémentée d'un peu de sport de temps à autres, les Bleus rentreront gentiment à la maison, sans plus abuser de l'hôtel à 596 euros la nuit, sans passer par la case départ et sans toucher 390 000 euros! (Petit "cadeau" qui leur était destiné en cas de victoire.) Finalement, tout le monde sera content et peut-être, sait-on jamais?, cela fera t-il du bien à certains égos disproportionnés!

Et pendant ce temps là, dans le monde du sport Canadien, quelques sans-génie échangent Halak contre deux attaquants moyens aux Blues de St Louis... Tout va bien! On s'enligne vers une saison ridicule de ce côté de l'océan aussi, mais en Hockey cette fois-ci! A chaque pays son sport national...

2 commentaires:

  1. "rien de plus normal pour une équipe de football engrangeant des millions d'euros par le biais des publicités, sponsors et autres, que de se vautrer dans le luxe et le champagne"

    Allons plus loin.

    La France est le parangon de l'hypocrisie. Ce genre de comportements ne s'arrêtent jamais parce qu'ils sont inadmissibles en général, ni même parce qu'ils le sont encore plus en période de crise. On feint de s'en indigner parce que
    1. quelqu'un en parle un peu (trop) haut
    2. il est de bon ton de se cacher derrière le "ha-mais-mon-dieu-pourquoi-personne-ne-nous-en-avait-rien-dit-mais-mais-mais-c'est-une-honte-ha-mon-dieu-c'est-honteux".

    Alors on prend des petites mesures très ponctuelles en croisant les doigts pour que cela satisfasse le bon peuple et que l'on ne doive pas se séparer d'un autre privilège.

    Outre l'affaire de l'hôtel des bleus, il y a eu aussi très récemment les voyages ministériels en jet privé, le maintien du bouclier fiscal, les cumuls de retraites de député et salaires de ministres ou salaires de chargé de mission - auto-promotion ici ! -, les affaires de commissions politiques telle l'affaire Bettencourt-Woerth, la piscine olympique du ministère de la Défense, les appartements de fonction des ministres et consorts ...

    Je m'arrête ici. Je vais vomir.

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  2. Ouais mais la différence, c'est qu'on ne demande rien à une cour royale, en échange de tous leurs privilèges!

    Hein? On n'est plus en monarchie? Mince! Je ne m'en étais pas rendue compte! ;)

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