-"Steph, pourquoi tu restes jamais au même endroit? Pourquoi tu veux toujours parcourir le monde avec ton sac à dos? Tu cherches quoi?"
La première fois que mon ami m'a posé cette question, j'ai levé un sourcil. La réponse me semblait bien trop évidente: il n'était pas besoin d'y mettre toute une emphase psychanalytique derrière pour comprendre le goût de la découverte. A bien y réfléchir, je me demande parfois si ce besoin irraisonné de changer de lieu, de ville, de vie n'est pas simplement le reflet d'une peur irrationnelle d'un futur prévisible et ordinaire, où, à l'instar de tout un chacun, mon quotidien se résumerait à travail, famille, patrie. Si j'ai le dit travail, d'ailleurs, car cette étape là est loin d'être gagnée pour l'instant.
Un voyage, au fond, peut prendre plusieurs visages: il peut autant être source de dépaysement, de découvertes, de contacts qu'un simple vol de quelques heures à la recherche du soleil. En somme, il n'est jamais que ce que nous voulons en faire. Le tourisme s'est tellement développé ces dernières années qu'il est désormais possible de passer trois semaines à Cancun sans rien connaître du Mexique. C'est un peu triste, à mon sens, mais chacun est libre de chercher ce qu'il souhaite dans les voyages.
Pour ma part, la beauté du voyage réside dans l'anonymat. Je m'explique: lorsque j'ai la chance de me rendre en terre étrangère, accompagnée ou seule, je ne suis personne. Nul ne sait qui je suis, je ne connais rien de ce qui m'entoure: je suis entièrement en mode découvertes. Tout est source d'émerveillement, de la spécialité locale à base de sauterelles à la magnificence des pyramides. Je n'ai aucune attente, aucun complexe: je m'efforce de m'imprégner de cette culture, souvent différente, mais en même temps si proche, de la mienne, et de me fondre dans le décor. Je ne cherche pas à retrouver mes habitudes à Mexico, par exemple: si j'avais voulu un hôtel avec Spa, je n'aurais eu qu'à prendre le métro jusqu'au centre ville de Montréal (Pas que le Spa soit vraiment une habitude mais bref...). De fait, les découvertes de nouvelles contrées entrainent, inéluctablement, une remise en cause de soi même et une ouverture d'esprit par rapport à ce qui nous entoure: ce sont sans doute là les plus beaux trésors des voyages car ils permettent de mieux comprendre pourquoi le monde ne tourne pas toujours rond. La compréhension est le premier pas vers la solution, n'est ce pas? ^-^
Lorsque je suis partie au Mexique, en 2003, j'ai enfin compris que nous étions bien peu de chose au regard de la nature et des cultures qui nous entourent. Je m'estime chanceuse de pouvoir voir et connaître tant des richesses qui parsèment notre bonne vieille Terre. Et je ne voudrais jamais arrêter, toujours découvrir et partager le plus longtemps possible ces instants privilégiés. Une photo n'est qu'un morceau d'écorce sèche arrachée à un arbre millénaire. Alors, mon ami, peut-être y a t'il des raisons psychologiques à mon instabilité géographique. Peut-être. Mais au fond, on s'en fout un peu. L'important, c'est ce que ces expéditions nous apportent n'est ce pas? ^-^
M'en vais tâcher de terminer ma thèse dans les temps, je pense. Mon sac à dos trépigne: je dois encore montrer et découvrir tant de lieux avec Jules! ^-^
La première fois que mon ami m'a posé cette question, j'ai levé un sourcil. La réponse me semblait bien trop évidente: il n'était pas besoin d'y mettre toute une emphase psychanalytique derrière pour comprendre le goût de la découverte. A bien y réfléchir, je me demande parfois si ce besoin irraisonné de changer de lieu, de ville, de vie n'est pas simplement le reflet d'une peur irrationnelle d'un futur prévisible et ordinaire, où, à l'instar de tout un chacun, mon quotidien se résumerait à travail, famille, patrie. Si j'ai le dit travail, d'ailleurs, car cette étape là est loin d'être gagnée pour l'instant.
Un voyage, au fond, peut prendre plusieurs visages: il peut autant être source de dépaysement, de découvertes, de contacts qu'un simple vol de quelques heures à la recherche du soleil. En somme, il n'est jamais que ce que nous voulons en faire. Le tourisme s'est tellement développé ces dernières années qu'il est désormais possible de passer trois semaines à Cancun sans rien connaître du Mexique. C'est un peu triste, à mon sens, mais chacun est libre de chercher ce qu'il souhaite dans les voyages.
Pour ma part, la beauté du voyage réside dans l'anonymat. Je m'explique: lorsque j'ai la chance de me rendre en terre étrangère, accompagnée ou seule, je ne suis personne. Nul ne sait qui je suis, je ne connais rien de ce qui m'entoure: je suis entièrement en mode découvertes. Tout est source d'émerveillement, de la spécialité locale à base de sauterelles à la magnificence des pyramides. Je n'ai aucune attente, aucun complexe: je m'efforce de m'imprégner de cette culture, souvent différente, mais en même temps si proche, de la mienne, et de me fondre dans le décor. Je ne cherche pas à retrouver mes habitudes à Mexico, par exemple: si j'avais voulu un hôtel avec Spa, je n'aurais eu qu'à prendre le métro jusqu'au centre ville de Montréal (Pas que le Spa soit vraiment une habitude mais bref...). De fait, les découvertes de nouvelles contrées entrainent, inéluctablement, une remise en cause de soi même et une ouverture d'esprit par rapport à ce qui nous entoure: ce sont sans doute là les plus beaux trésors des voyages car ils permettent de mieux comprendre pourquoi le monde ne tourne pas toujours rond. La compréhension est le premier pas vers la solution, n'est ce pas? ^-^
Lorsque je suis partie au Mexique, en 2003, j'ai enfin compris que nous étions bien peu de chose au regard de la nature et des cultures qui nous entourent. Je m'estime chanceuse de pouvoir voir et connaître tant des richesses qui parsèment notre bonne vieille Terre. Et je ne voudrais jamais arrêter, toujours découvrir et partager le plus longtemps possible ces instants privilégiés. Une photo n'est qu'un morceau d'écorce sèche arrachée à un arbre millénaire. Alors, mon ami, peut-être y a t'il des raisons psychologiques à mon instabilité géographique. Peut-être. Mais au fond, on s'en fout un peu. L'important, c'est ce que ces expéditions nous apportent n'est ce pas? ^-^
M'en vais tâcher de terminer ma thèse dans les temps, je pense. Mon sac à dos trépigne: je dois encore montrer et découvrir tant de lieux avec Jules! ^-^
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