Autre pays, autre culture. Lorsque nous avons la chance de voyager dans d'autres contrées ou encore de découvrir, l'espace de quelques années, les charmes d'un pays, nous sommes souvent amenés à nous intéresser aux particularités dites touristiques du lieu que nous arpentons. Ainsi, la première année où je suis arrivée au Québec, j'ai voulu faire du chien de traîneau. Sous les rires et les moqueries de mes amis Québécois, jugeant que je donnais dans le cliché et que je me laissais séduire par des attrape-touristes, je participais, avec d'autres amis Français, à une expédition en traîneau. J'ai vraiment aimé cette expérience et, s'il est possible de tomber sur des usines à promenades en canidés, nous avons pu découvrir cette activité avec un monsieur qui y recourait dans le cadre de son travail. Pas si"folklore pour touriste"que ça, finalement...
Hier, j'ai renoué avec les visites clichés du Québec: j'ai été dans une cabane à sucre avec ma maman et deux amis. Pour le coup, je n'avais pas vraiment effectué beaucoup de recherches et il s'est avéré que Les Femmes Collin tenait plus de la salle des fêtes que de la petite exploitation familiale. Mais la journée était magnifique: un doux soleil sur des paysages enneigées, des érables à perte de vue, liés les uns avec les autres par des petits tuyaux bleus aspirant le sirop à même leur solide tronc de bois, une fort agréable compagnie, il n'en fallait pas plus pour rendre la visite réussie. Le repas était très bon également: le principe d'une cabane à sucre est de goûter le sirop d'érable à même l'exploitation, en en recouvrant l'ensemble des mets distribués au cours d'un diner. Nous sommes, indéniablement, allés dans une usine à touristes, produisant le sirop à la tonne et accueillant les curieux par pelletées. Pourtant, ce fut très agréable et nous avons passé une excellente journée.
Il est complexe de démêler l'attrape-touriste de la découverte culturelle à l'étranger. Souvent, en creusant un peu, on s'aperçoit que ceux qui vous reprochent le plus de tomber dans les pièges à naïfs n'ont jamais pris la peine de visiter ce que leur propre pays leur offre en matière d'attraits. A mon sens, c'est dommage. Entendons-nous bien: je suis également dans le lot. Il y a certainement des choses que je n'ai jamais pris la peine de découvrir en France, sous un quelconque prétexte. Parfois, la beauté est sous nos yeux et nous ne la regardons même plus. L'habitude, sans doute, ou une léthargie propre à l'aspect local des charmes du pays, inspirée par des réflexions de type: "Oh! J'ai le temps! C'est à côté."
Profitons de chaque instant, de chaque cadeau que le hasard de la vie nous offre. Après tout, nous ignorons pour combien de temps encore nous en disposons...
Hier, j'ai renoué avec les visites clichés du Québec: j'ai été dans une cabane à sucre avec ma maman et deux amis. Pour le coup, je n'avais pas vraiment effectué beaucoup de recherches et il s'est avéré que Les Femmes Collin tenait plus de la salle des fêtes que de la petite exploitation familiale. Mais la journée était magnifique: un doux soleil sur des paysages enneigées, des érables à perte de vue, liés les uns avec les autres par des petits tuyaux bleus aspirant le sirop à même leur solide tronc de bois, une fort agréable compagnie, il n'en fallait pas plus pour rendre la visite réussie. Le repas était très bon également: le principe d'une cabane à sucre est de goûter le sirop d'érable à même l'exploitation, en en recouvrant l'ensemble des mets distribués au cours d'un diner. Nous sommes, indéniablement, allés dans une usine à touristes, produisant le sirop à la tonne et accueillant les curieux par pelletées. Pourtant, ce fut très agréable et nous avons passé une excellente journée.
Il est complexe de démêler l'attrape-touriste de la découverte culturelle à l'étranger. Souvent, en creusant un peu, on s'aperçoit que ceux qui vous reprochent le plus de tomber dans les pièges à naïfs n'ont jamais pris la peine de visiter ce que leur propre pays leur offre en matière d'attraits. A mon sens, c'est dommage. Entendons-nous bien: je suis également dans le lot. Il y a certainement des choses que je n'ai jamais pris la peine de découvrir en France, sous un quelconque prétexte. Parfois, la beauté est sous nos yeux et nous ne la regardons même plus. L'habitude, sans doute, ou une léthargie propre à l'aspect local des charmes du pays, inspirée par des réflexions de type: "Oh! J'ai le temps! C'est à côté."
Profitons de chaque instant, de chaque cadeau que le hasard de la vie nous offre. Après tout, nous ignorons pour combien de temps encore nous en disposons...
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