Une autre belle journée. Le soleil caresse de ses doux rayons de miel la peau humide de mes mains, tandis que je m'acquitte de l'inéluctable lavage de vaisselle. L'immensité du ciel bleu sans nuage me plonge dans une rêverie, un brin nostalgique, surtout agréable.
Hier, un de mes amis m'a appris sa séparation. Alors que les fleurs bourgeonnent, que la neige termine ses valises pour quitter Montréal quelques mois, la saison devrait être à l'amour et à l'harmonie, si l'on en croit les vieux adages. Pas cette année, ça a l'air. Les couples se perdent, les amoureux se cherchent, l'amour est en crise lui aussi. Parfois, je me demande comment on en est arrivé là...Pas aux couples qui se séparent, quoique ce doit être lié, mais à l'édification d'un modèle occidental et immuable de la relation amoureuse entre deux êtres. Au fond, la plupart des valeurs que nous jugeons primordiales à la réalisation de la vie à deux ne sont que des réminiscences de religieux plus ou moins rétrogrades, qui se permettent de juger des modes de vie qu'eux mêmes, souvent, ne suivent pas. Je m'explique, en images ^_^:
Vous avez peut-être entendu parler du scandale qui trouble, en ce moment, l'opinion publique concernant la décision d'un évêque Brésilien d'excommunier la mère d'une petite fille de 9ans, enceinte de son père, qu'elle a faite avorter. Tant qu'à faire, le prêtre a aussi excommunié les médecins ayant pratiqué l'opération. Pour plus de détails sur l'affaire, vous pouvez lire sur le sujet ici. Cette affaire, je dois l'avouer, me perturbe grandement. D'un point de vue théorique, l'Église Catholique est contre l'avortement donc, sans sourciller, elle excommunie quiconque le pratique. En l'occurrence, elle justifie l'action du père (qui, lui, après avoir violé sa fille, n'est absolument pas menacé d'excommunication.), en soulignant que le viol, la pédophilie et tout ce qui y ressemble ne sont rien en comparaison de la destruction d'un embryon. Permettez-moi d'avoir la nausée... Certes, venant de cette Église gangrénée de prêtres aux mœurs dépravés, jetant le discrédit sur les autres, il serait difficile d'attendre une autre réaction, plus proche de la réalité d'aujourd'hui: si elle devait excommunier tous les pédophiles, il ne resterait plus beaucoup de curés pour nous imposer une vision subjective des textes originels.
Cette anecdote est une preuve de plus du décalage du catholicisme au XXIe siècle. Pourtant, si de plus en plus de personnes se rebellent devant ce type de décisions ou d'actes irréfléchis et proprement scandaleux, personne ne remet en question toutes les valeurs qui ont intégré notre société depuis des générations. Celles, notamment, qui définissent l'Amour et le couple, selon les normes occidentales. Peut-être du fait de mon milieu de vie, peut-être parce que je suis juste trop pessimiste, mais imposer la fidélité et l'exclusivité comme principes fondateurs des relations amoureuses me laissent toujours songeuse. Je reconnais que ces valeurs sont utiles à préserver la confiance, la communication et les papillons d'un soir d'été dans le ventre entre les deux êtres concernés. Mais elles ne sont pas l'étendard de l'Amour. Elles ne sont que le reflet de valeurs chrétiennes hypocrites. Une de mes amies, un soir, m'a confiée culpabiliser de ressentir des sentiments et du désir pour une autre personne que celle avec laquelle elle partageait son quotidien: et puis? ai-je envie de répondre. Quel mal y a t'il? Tant que ça n'enlève rien à celle qui est dans sa vie. Comme je l'ai déjà écrit, dans Clair comme de l'eau de Roche, l'Amour n'est pas une donnée quantifiable: il peut être ressenti à l'infini sans que personne n'en pâtisse.
Le couple occidental d'aujourd'hui s'étouffe à poursuivre sans arrêt un idéal amoureux, hérité de valeurs qui ne s'appliquent plus, si tant est qu'elles se soient déjà vérifiées...Le plus important, à mon sens, est d'être sûr de ses sentiments, d'avoir envie de tout mettre en oeuvre pour préserver cette relation et ses charmes, de croire en l'autre de tout son être, de savoir s'épanouir à deux à chaque instant car nous ne pouvons prévoir ce qu'il adviendra demain. Le reste ne sert qu'à attacher des boulets de plomb aux pieds des amoureux. Attention: je ne dis pas qu'il faut absolument mener une vie de débauche et justifier par la désuétude des valeurs chrétiennes des tromperies à tout va. Nous sommes dans la théorie et j'estime que ce serait se voiler la face que de songer que nous n'aimerons jamais qu'une personne toute notre vie et que nous ne ressentirons du désir que pour elle. Après, chacun construit sa vie comme il l'entend.
En définitive, selon ma petite réflexion, l'Amour est un sentiment bien simple que nous nous efforçons de rendre complexe, à l'image de l'humanité finalement.
Hier, un de mes amis m'a appris sa séparation. Alors que les fleurs bourgeonnent, que la neige termine ses valises pour quitter Montréal quelques mois, la saison devrait être à l'amour et à l'harmonie, si l'on en croit les vieux adages. Pas cette année, ça a l'air. Les couples se perdent, les amoureux se cherchent, l'amour est en crise lui aussi. Parfois, je me demande comment on en est arrivé là...Pas aux couples qui se séparent, quoique ce doit être lié, mais à l'édification d'un modèle occidental et immuable de la relation amoureuse entre deux êtres. Au fond, la plupart des valeurs que nous jugeons primordiales à la réalisation de la vie à deux ne sont que des réminiscences de religieux plus ou moins rétrogrades, qui se permettent de juger des modes de vie qu'eux mêmes, souvent, ne suivent pas. Je m'explique, en images ^_^:
Vous avez peut-être entendu parler du scandale qui trouble, en ce moment, l'opinion publique concernant la décision d'un évêque Brésilien d'excommunier la mère d'une petite fille de 9ans, enceinte de son père, qu'elle a faite avorter. Tant qu'à faire, le prêtre a aussi excommunié les médecins ayant pratiqué l'opération. Pour plus de détails sur l'affaire, vous pouvez lire sur le sujet ici. Cette affaire, je dois l'avouer, me perturbe grandement. D'un point de vue théorique, l'Église Catholique est contre l'avortement donc, sans sourciller, elle excommunie quiconque le pratique. En l'occurrence, elle justifie l'action du père (qui, lui, après avoir violé sa fille, n'est absolument pas menacé d'excommunication.), en soulignant que le viol, la pédophilie et tout ce qui y ressemble ne sont rien en comparaison de la destruction d'un embryon. Permettez-moi d'avoir la nausée... Certes, venant de cette Église gangrénée de prêtres aux mœurs dépravés, jetant le discrédit sur les autres, il serait difficile d'attendre une autre réaction, plus proche de la réalité d'aujourd'hui: si elle devait excommunier tous les pédophiles, il ne resterait plus beaucoup de curés pour nous imposer une vision subjective des textes originels.
Cette anecdote est une preuve de plus du décalage du catholicisme au XXIe siècle. Pourtant, si de plus en plus de personnes se rebellent devant ce type de décisions ou d'actes irréfléchis et proprement scandaleux, personne ne remet en question toutes les valeurs qui ont intégré notre société depuis des générations. Celles, notamment, qui définissent l'Amour et le couple, selon les normes occidentales. Peut-être du fait de mon milieu de vie, peut-être parce que je suis juste trop pessimiste, mais imposer la fidélité et l'exclusivité comme principes fondateurs des relations amoureuses me laissent toujours songeuse. Je reconnais que ces valeurs sont utiles à préserver la confiance, la communication et les papillons d'un soir d'été dans le ventre entre les deux êtres concernés. Mais elles ne sont pas l'étendard de l'Amour. Elles ne sont que le reflet de valeurs chrétiennes hypocrites. Une de mes amies, un soir, m'a confiée culpabiliser de ressentir des sentiments et du désir pour une autre personne que celle avec laquelle elle partageait son quotidien: et puis? ai-je envie de répondre. Quel mal y a t'il? Tant que ça n'enlève rien à celle qui est dans sa vie. Comme je l'ai déjà écrit, dans Clair comme de l'eau de Roche, l'Amour n'est pas une donnée quantifiable: il peut être ressenti à l'infini sans que personne n'en pâtisse.
Le couple occidental d'aujourd'hui s'étouffe à poursuivre sans arrêt un idéal amoureux, hérité de valeurs qui ne s'appliquent plus, si tant est qu'elles se soient déjà vérifiées...Le plus important, à mon sens, est d'être sûr de ses sentiments, d'avoir envie de tout mettre en oeuvre pour préserver cette relation et ses charmes, de croire en l'autre de tout son être, de savoir s'épanouir à deux à chaque instant car nous ne pouvons prévoir ce qu'il adviendra demain. Le reste ne sert qu'à attacher des boulets de plomb aux pieds des amoureux. Attention: je ne dis pas qu'il faut absolument mener une vie de débauche et justifier par la désuétude des valeurs chrétiennes des tromperies à tout va. Nous sommes dans la théorie et j'estime que ce serait se voiler la face que de songer que nous n'aimerons jamais qu'une personne toute notre vie et que nous ne ressentirons du désir que pour elle. Après, chacun construit sa vie comme il l'entend.
En définitive, selon ma petite réflexion, l'Amour est un sentiment bien simple que nous nous efforçons de rendre complexe, à l'image de l'humanité finalement.
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