Hier soir, j'ai manqué le second cours de Kung Fu. A priori, rien de grave: cela doit arriver même aux meilleurs d'entre nous. Pour ma part, cependant, il m'a coûté de quitter le dojo avant la fin. J'ai de nombreux défauts mais je suis quelqu'un de résistant et de tenace: il est très rare que je baisse les bras pour quelque raison que ce soit, à fortiori pour de vagues arguments de fatigue corporelle. J'ai la prétention de penser dominer mon corps par ma volonté: hier, pourtant, je me suis inclinée. Ce n'était pas exactement de la procrastination, au sens où je n'ai pas voulu remettre à plus tard le cours, mais plus un besoin physiologique dominant ma volonté. Pourtant je me suis sentie mal à l'aise. Étrange tout de même...
L'ironie de l'histoire est que je ne suis même pas rentrée chez moi, pour me reposer ou pour terminer mon travail, qui s'avère, de ce fait, en retard. J'ai appelé une amie et je l'ai rejoint pour prendre un verre avec elle. Elle était elle même avec un compagnon et nous avons discuté une heure ou deux. La soirée était très sympathique et nos discussions ont mis en lumière un certain nombre de points que j'avais pris soin, inconsciemment, de dissimuler derrière les ombres de mes pensées.
La confiance en soi, par exemple: avez-vous remarqué que nous n'aimons pas les démonstrations excessives du manque d'estime de soi? A vrai dire, je pense avoir nettement moins de profondes défaillances dans ce domaine que par le passé: mon estime de moi, grâce aux personnes qui m'entourent, s'est reconstruite et a atteint un niveau suffisant pour être considérée comme normale. Le problème est que mon discours n'a pas changé: par peur de tomber dans l'excès inverse, l'égocentrisme, je vais avoir tendance à chercher toujours le pire, à me dévaloriser en permanence pour ne pas empiéter sur les autres. Sans m'en rendre compte, je vais tenir le discours de l'adolescente mal dans sa peau que j'ai été. C'est assez gênant car les autres doivent subir cette attitude et j'obtiens le résultat inverse de celui que je recherche: ils s'éloignent, par peur ou lassitude, ou bien ils vont tenter, par tous les moyens, de reconstruire mon estime, jusqu'à l'épuisement, alors qu'elle va très bien.
Encore une fois, comme dans Le Subconscient de Morphée, j'aimerais comprendre les mécanismes de la pensée, du subconscient, du conscient, bref de l'être humain pour mieux discerner les problèmes de fonctionnement. J'essaie de surveiller mon discours pour ne pas trop souffler sur cette estime en équilibre mais, c'est radical, elle dérape dès que j'ai un moment d'inattention. Vous me direz, c'est toujours mieux dans ce sens que dans celui de la prétention.
Mouais...Un juste milieu peut être? ^_^
L'ironie de l'histoire est que je ne suis même pas rentrée chez moi, pour me reposer ou pour terminer mon travail, qui s'avère, de ce fait, en retard. J'ai appelé une amie et je l'ai rejoint pour prendre un verre avec elle. Elle était elle même avec un compagnon et nous avons discuté une heure ou deux. La soirée était très sympathique et nos discussions ont mis en lumière un certain nombre de points que j'avais pris soin, inconsciemment, de dissimuler derrière les ombres de mes pensées.
La confiance en soi, par exemple: avez-vous remarqué que nous n'aimons pas les démonstrations excessives du manque d'estime de soi? A vrai dire, je pense avoir nettement moins de profondes défaillances dans ce domaine que par le passé: mon estime de moi, grâce aux personnes qui m'entourent, s'est reconstruite et a atteint un niveau suffisant pour être considérée comme normale. Le problème est que mon discours n'a pas changé: par peur de tomber dans l'excès inverse, l'égocentrisme, je vais avoir tendance à chercher toujours le pire, à me dévaloriser en permanence pour ne pas empiéter sur les autres. Sans m'en rendre compte, je vais tenir le discours de l'adolescente mal dans sa peau que j'ai été. C'est assez gênant car les autres doivent subir cette attitude et j'obtiens le résultat inverse de celui que je recherche: ils s'éloignent, par peur ou lassitude, ou bien ils vont tenter, par tous les moyens, de reconstruire mon estime, jusqu'à l'épuisement, alors qu'elle va très bien.
Encore une fois, comme dans Le Subconscient de Morphée, j'aimerais comprendre les mécanismes de la pensée, du subconscient, du conscient, bref de l'être humain pour mieux discerner les problèmes de fonctionnement. J'essaie de surveiller mon discours pour ne pas trop souffler sur cette estime en équilibre mais, c'est radical, elle dérape dès que j'ai un moment d'inattention. Vous me direz, c'est toujours mieux dans ce sens que dans celui de la prétention.
Mouais...Un juste milieu peut être? ^_^
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