A vrai dire, lorsque j'ai commencé à écrire ce blog, mon objectif était simplement d'écrire des bouts de pensées, des poussières de ceux qui m'entourent et de moi même. Je suis certainement trop naïve mais je n'ai jamais songé que mes textes pourraient être mal interprétés et blesser des êtres qui me sont chers. Ainsi, hier, lorsque mon ami m'a signifiée qu'il avait été affecté par ce que j'avais écrit dans Maladresse de corps et d'esprit, je suis tombée des nues: dans ce billet, j'évoquais une situation délicate avec deux personnes que j'avais envie de mieux connaître mais qui m'intimidaient tellement que j'en perdais tous mes moyens. Pour mon ami, cette mise en valeur de ces personnages lui enlevait une part de son importance pour moi.
C'est faux.
Ce que je cherchais à exprimer était le profond trouble que suscitait mon incapacité à partager avec les deux personnes évoquées mais cet état de fait n'enlève rien à mes amis: au contraire, cela met en lumière combien je suis à l'aise lorsque je suis avec eux. Aucune hiérarchie d'amitié, nul critère d'intérêt, ne président mes relations interpersonnelles. Qu'on se le dise...
Lorsque j'écris, tout est clair dans ma tête. Je n'ai jamais l'impression de poser des phrases ambigües ou ambivalentes. Pour être tout à fait honnête, peu importe le contexte, j'ai horreur des sous-entendus peu explicites. Lorsque je veux exprimer quelque chose, je vais utiliser des mots qui ne laisseront jamais place au doute: si je propose à quelqu'un d'aller prendre une bière, je n'y mets pas d'autre sens derrière. Si je veux autre chose, je vais utiliser les mots qu'il faut. Car à trop user de métaphores complexes et alambiquées, on crée des quiproquos et des situations incongrues, parfois désagréables, souvent susceptibles de blesser les protagonistes impliqués. De fait, lorsque je n'apprécie pas quelqu'un, pour X raison, cela va se voir: je fige et ne parle plus que par onomatopée. En revanche, si je rie en permanence en votre compagnie, si je la recherche, si j'apprécie de passer du temps avec vous, il n'y a rien à interpréter non plus: on est amis et je profite de la chance que j'aie de vous connaître.
Bref, je tenais à publier ce billet pour que mes écrits ne puissent plus affecter qui que ce soit de mes amis. Il ne faut pas creuser derrière mes phrases: elles ont le sens qu'elles semblent avoir à la première lecture. L'amour ou l'amitié, partagés par des êtres, ne sont pas des données quantifiables: en donner à d'autres n'enlève rien à ceux qui en bénéficient déjà.
Quant à toi, mon Ami que mes mots ont blessé, sache que je ne m'oblige pas à partager du temps avec des personnes: si j'échange dix mails par jour avec toi, alors que nous avons déjà discuté des heures entières la veille ou la même journée, c'est que j'apprécie sincèrement ces instants, cette complicité que j'ai l'audace de penser avoir avec toi, ces conversations un peu folles qui font que nous sommes toujours un peu à part. N'oublie jamais que je suis une création de ton esprit, et que tu es toi même imaginé par une autre jeune femme qui tient à toi. Alors, en définitive, notre amitié est quand même la plus originale qui soit et ne laisse que peu de place au doute, n'est ce pas? ^_^
Force et Honneur, ptit homme!
C'est faux.
Ce que je cherchais à exprimer était le profond trouble que suscitait mon incapacité à partager avec les deux personnes évoquées mais cet état de fait n'enlève rien à mes amis: au contraire, cela met en lumière combien je suis à l'aise lorsque je suis avec eux. Aucune hiérarchie d'amitié, nul critère d'intérêt, ne président mes relations interpersonnelles. Qu'on se le dise...
Lorsque j'écris, tout est clair dans ma tête. Je n'ai jamais l'impression de poser des phrases ambigües ou ambivalentes. Pour être tout à fait honnête, peu importe le contexte, j'ai horreur des sous-entendus peu explicites. Lorsque je veux exprimer quelque chose, je vais utiliser des mots qui ne laisseront jamais place au doute: si je propose à quelqu'un d'aller prendre une bière, je n'y mets pas d'autre sens derrière. Si je veux autre chose, je vais utiliser les mots qu'il faut. Car à trop user de métaphores complexes et alambiquées, on crée des quiproquos et des situations incongrues, parfois désagréables, souvent susceptibles de blesser les protagonistes impliqués. De fait, lorsque je n'apprécie pas quelqu'un, pour X raison, cela va se voir: je fige et ne parle plus que par onomatopée. En revanche, si je rie en permanence en votre compagnie, si je la recherche, si j'apprécie de passer du temps avec vous, il n'y a rien à interpréter non plus: on est amis et je profite de la chance que j'aie de vous connaître.
Bref, je tenais à publier ce billet pour que mes écrits ne puissent plus affecter qui que ce soit de mes amis. Il ne faut pas creuser derrière mes phrases: elles ont le sens qu'elles semblent avoir à la première lecture. L'amour ou l'amitié, partagés par des êtres, ne sont pas des données quantifiables: en donner à d'autres n'enlève rien à ceux qui en bénéficient déjà.
Quant à toi, mon Ami que mes mots ont blessé, sache que je ne m'oblige pas à partager du temps avec des personnes: si j'échange dix mails par jour avec toi, alors que nous avons déjà discuté des heures entières la veille ou la même journée, c'est que j'apprécie sincèrement ces instants, cette complicité que j'ai l'audace de penser avoir avec toi, ces conversations un peu folles qui font que nous sommes toujours un peu à part. N'oublie jamais que je suis une création de ton esprit, et que tu es toi même imaginé par une autre jeune femme qui tient à toi. Alors, en définitive, notre amitié est quand même la plus originale qui soit et ne laisse que peu de place au doute, n'est ce pas? ^_^
Force et Honneur, ptit homme!
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