"Faîtes que le Rêve dévore votre Vie, afin que la Vie ne dévore pas votre Rêve."
Tout est dit. En une phrase, Saint Exupéry a mieux exprimé ma philosophie de vie que je ne pourrais le faire en noircissant des pages entières. Vivre pour réaliser ses rêves, atteindre ses objectifs, dépasser ses limites, est, à mon sens, dix mille fois plus beau que de survivre pour réussir socialement, ou que de se laisser entraîner par le quotidien, imposé par la société qui nous entoure.
Le Rêve ne quitte jamais vraiment notre vie: il grandit en même temps que nous, il se développe et s'affine avec les années. Lorsque nous devenons adultes, il se tapit parfois dans un coin de notre tête, pour faire de la place aux soucis et aux besoins matériels immédiats. Mais il est encore présent. Il attend son heure. Un jour, il en est certain, ce sera son tour. Il sortira de sa léthargie et occupera le devant de la scène.
Mon Rêve ne m'a jamais quittée, lui non plus. Patiemment, il me regarde me débattre avec ce que notre société considère être les priorités: les études, le travail, l'argent, la situation sociale. Mon Rêve n'a pas sa place dans ces domaines. Il n'appartient pas à ce monde là. Il est libre, léger comme l'air que nous respirons. Il est doux et réconfortant: les jours où tout semble aller de travers, les instants où la vie paraît se déchirer par petits bouts, il sort de son silence pour me donner le courage et l'espoir nécessaires à la poursuite du chemin.
Aujourd'hui, ma maman s'est envolée vers la France. Elle a regagné la terre des Gaulois, laissant derrière elle un arrière goût de vide, d'imparfait. Je n'ai jamais été très douée pour m'exprimer: les mots restent pris dans ma gorge, enrouant ma voix. Il y a tant de choses que j'aurais aimé te dire, maman. Sur ce que je ressens, sur ce que tu représentes pour moi, sur mon Rêve, sur ta vie. Tant de mots qui n'ont, une fois encore, pas trouvé le chemin de ton cœur. Invariablement, ce sont les sarcasmes et le silence qui prennent leur place. On dirait que je ne suis pas capable de vaincre ce comportement d'adolescente renfermée, qui se protège en étant agressive. Se protège de quoi? Je n'en sais rien. Toujours est-il que je n'ai rien dit.Tant pis. Ce sera pour la prochaine fois. Encore.
En attendant ton retour, maman, avant que je te raconte durant des heures entières tout ce qui bouillonne en moi, ce qui me donne le courage de me lever tous les matins, avant que je ne t'écoute vraiment, sans sourire, sans sarcasme, parler de ce qui te fait vibrer, je voudrais te dire: je vais bien. Ne t'inquiètes pas. Je ne suis pas encore quelqu'un de bien car je n'ai pas encore laissé toute sa place à mon Rêve. Mais bientôt, ce sera chose faite. J'aime à le penser. Alors, embrasse papa, Bounty et tout le monde. Dis leur que je les aime. Et toi aussi, maman, si je ne te le dis pas, si je ne le montre pas assez, n'en doute jamais.
Je t'aime.
Tout est dit. En une phrase, Saint Exupéry a mieux exprimé ma philosophie de vie que je ne pourrais le faire en noircissant des pages entières. Vivre pour réaliser ses rêves, atteindre ses objectifs, dépasser ses limites, est, à mon sens, dix mille fois plus beau que de survivre pour réussir socialement, ou que de se laisser entraîner par le quotidien, imposé par la société qui nous entoure.
Le Rêve ne quitte jamais vraiment notre vie: il grandit en même temps que nous, il se développe et s'affine avec les années. Lorsque nous devenons adultes, il se tapit parfois dans un coin de notre tête, pour faire de la place aux soucis et aux besoins matériels immédiats. Mais il est encore présent. Il attend son heure. Un jour, il en est certain, ce sera son tour. Il sortira de sa léthargie et occupera le devant de la scène.
Mon Rêve ne m'a jamais quittée, lui non plus. Patiemment, il me regarde me débattre avec ce que notre société considère être les priorités: les études, le travail, l'argent, la situation sociale. Mon Rêve n'a pas sa place dans ces domaines. Il n'appartient pas à ce monde là. Il est libre, léger comme l'air que nous respirons. Il est doux et réconfortant: les jours où tout semble aller de travers, les instants où la vie paraît se déchirer par petits bouts, il sort de son silence pour me donner le courage et l'espoir nécessaires à la poursuite du chemin.
Aujourd'hui, ma maman s'est envolée vers la France. Elle a regagné la terre des Gaulois, laissant derrière elle un arrière goût de vide, d'imparfait. Je n'ai jamais été très douée pour m'exprimer: les mots restent pris dans ma gorge, enrouant ma voix. Il y a tant de choses que j'aurais aimé te dire, maman. Sur ce que je ressens, sur ce que tu représentes pour moi, sur mon Rêve, sur ta vie. Tant de mots qui n'ont, une fois encore, pas trouvé le chemin de ton cœur. Invariablement, ce sont les sarcasmes et le silence qui prennent leur place. On dirait que je ne suis pas capable de vaincre ce comportement d'adolescente renfermée, qui se protège en étant agressive. Se protège de quoi? Je n'en sais rien. Toujours est-il que je n'ai rien dit.Tant pis. Ce sera pour la prochaine fois. Encore.
En attendant ton retour, maman, avant que je te raconte durant des heures entières tout ce qui bouillonne en moi, ce qui me donne le courage de me lever tous les matins, avant que je ne t'écoute vraiment, sans sourire, sans sarcasme, parler de ce qui te fait vibrer, je voudrais te dire: je vais bien. Ne t'inquiètes pas. Je ne suis pas encore quelqu'un de bien car je n'ai pas encore laissé toute sa place à mon Rêve. Mais bientôt, ce sera chose faite. J'aime à le penser. Alors, embrasse papa, Bounty et tout le monde. Dis leur que je les aime. Et toi aussi, maman, si je ne te le dis pas, si je ne le montre pas assez, n'en doute jamais.
Je t'aime.
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