Je le claironne souvent: j'ai le plus beau chien du monde. En toute objectivité, bien entendu.
Ma conclusion repose sur un échantillon conséquent de canidés à travers la planète et le résultat est indéniable: Bounty est clairement la 8e Merveille du Monde, la crème de la crème en matière d'animal de compagnie quadrupède. Bon, quelques mauvaises langues pourraient attirer votre attention sur sa forte propension à se déguiser, à la journée longue, en paillasse, au milieu du chemin, ou bien, encore, sur son enthousiasme à se faire flatter par de sinistres inconnus. Qu'à cela ne tienne: il fallait bien qu'il donne l'apparence de quelques petits ratés pour ne pas déprimer ses congénères canins. Donc, la conclusion est tirée: Bounty est parfait.
Très bien. Mais pourquoi en parler ici? Eh bien, parce que je ne l'ai pas avec moi à Montréal. Les raisons sont multiples: j'ignorais pour combien de temps je partais, j'étais terrifiée à l'idée de lui faire prendre l'avion, mon père refuse ostensiblement de le laisser venir ici car c'est lui qui en a la garde, mon propriétaire deviendrait vert, ... De fait, ici, j'ai sauvé un chat de l'euthanasie. Vous ne voyez pas le lien? Moi non plus, à vrai dire. Disons que c'est un concours de circonstances: sa propriétaire, décidée à emménager avec son amoureux, voulait s'en débarrasser et je suis contre ce genre de méthode, un brin radicale. (Surtout que je pense qu'on est toujours plus sûr de la sincérité et de la longévité d'un animal que d'une relation amoureuse... Mais ceci est un autre débat.)Bref, Zozo est entré dans ma vie depuis bientôt six mois.
Soyons honnêtes: il n'est pas vraiment beau. A vrai dire, il est même un peu cassé comme chat. Roux poussiéreux, il arbore une petite verrue au dessus de l'oeil et il ronronne à la manière d'une tourterelle enrouée. Il est attachant, malgré tout, car il n'a visiblement pas lu la définition du félin: il est plus collant que mon propre chien. Je peux passer de longues heures, immobile, à travailler sur ma thèse ou bien à lire des ouvrages pour mes cours. L'heureuse petite bête rousse sale ne bouge jamais un poil, collée contre ma cuisse, allongée sur le dos. Parfois, elle se met à ronfler, ou à gémir, tout dépendant des perceptions de chacun. J'ai presque l'impression d'avoir le modèle félin de Bounty. ^-^
Je plaisante souvent sur ses ratés: je le menace de l'oublier sur la galerie, un soir d'hiver, pour en avoir un neuf après. Mais, au fond, Zozo est tout de même une compagnie précieuse. J'ai toujours préféré me pelotonner contre mon chien quand je n'allais pas bien. J'avais l'impression que c'était le seul être qui apaisait mes troubles intérieurs. De fait, l'image que je renvoie aux personnes qui m'entourent est souvent celle d'une gamine un peu étrange, qui préfère se confier à son compagnon à quatre pattes plutôt qu'à ses amis. Je n'ai pas vraiment d'explication logique quant à ce comportement: peut-être est-ce parce que je sais que l'animal ne me jugera pas ou ne me posera pas de questions, quand je n'ai pas envie de parler. Peut-être...
En tous les cas, même si Zozo est loin, très loin même, d'être la 8e Merveille du Monde, qu'il vomit régulièrement sur mon parquet, qu'il miaule à n'en plus finir parce que je l'ai un peu oublié dehors pendant trois heures, je ne le laisserai plus partir. Je pense que je me suis attachée à cette petite bête orange... Chut! Bounty ne doit pas savoir! ^-^
Ma conclusion repose sur un échantillon conséquent de canidés à travers la planète et le résultat est indéniable: Bounty est clairement la 8e Merveille du Monde, la crème de la crème en matière d'animal de compagnie quadrupède. Bon, quelques mauvaises langues pourraient attirer votre attention sur sa forte propension à se déguiser, à la journée longue, en paillasse, au milieu du chemin, ou bien, encore, sur son enthousiasme à se faire flatter par de sinistres inconnus. Qu'à cela ne tienne: il fallait bien qu'il donne l'apparence de quelques petits ratés pour ne pas déprimer ses congénères canins. Donc, la conclusion est tirée: Bounty est parfait.
Très bien. Mais pourquoi en parler ici? Eh bien, parce que je ne l'ai pas avec moi à Montréal. Les raisons sont multiples: j'ignorais pour combien de temps je partais, j'étais terrifiée à l'idée de lui faire prendre l'avion, mon père refuse ostensiblement de le laisser venir ici car c'est lui qui en a la garde, mon propriétaire deviendrait vert, ... De fait, ici, j'ai sauvé un chat de l'euthanasie. Vous ne voyez pas le lien? Moi non plus, à vrai dire. Disons que c'est un concours de circonstances: sa propriétaire, décidée à emménager avec son amoureux, voulait s'en débarrasser et je suis contre ce genre de méthode, un brin radicale. (Surtout que je pense qu'on est toujours plus sûr de la sincérité et de la longévité d'un animal que d'une relation amoureuse... Mais ceci est un autre débat.)Bref, Zozo est entré dans ma vie depuis bientôt six mois.
Soyons honnêtes: il n'est pas vraiment beau. A vrai dire, il est même un peu cassé comme chat. Roux poussiéreux, il arbore une petite verrue au dessus de l'oeil et il ronronne à la manière d'une tourterelle enrouée. Il est attachant, malgré tout, car il n'a visiblement pas lu la définition du félin: il est plus collant que mon propre chien. Je peux passer de longues heures, immobile, à travailler sur ma thèse ou bien à lire des ouvrages pour mes cours. L'heureuse petite bête rousse sale ne bouge jamais un poil, collée contre ma cuisse, allongée sur le dos. Parfois, elle se met à ronfler, ou à gémir, tout dépendant des perceptions de chacun. J'ai presque l'impression d'avoir le modèle félin de Bounty. ^-^
Je plaisante souvent sur ses ratés: je le menace de l'oublier sur la galerie, un soir d'hiver, pour en avoir un neuf après. Mais, au fond, Zozo est tout de même une compagnie précieuse. J'ai toujours préféré me pelotonner contre mon chien quand je n'allais pas bien. J'avais l'impression que c'était le seul être qui apaisait mes troubles intérieurs. De fait, l'image que je renvoie aux personnes qui m'entourent est souvent celle d'une gamine un peu étrange, qui préfère se confier à son compagnon à quatre pattes plutôt qu'à ses amis. Je n'ai pas vraiment d'explication logique quant à ce comportement: peut-être est-ce parce que je sais que l'animal ne me jugera pas ou ne me posera pas de questions, quand je n'ai pas envie de parler. Peut-être...
En tous les cas, même si Zozo est loin, très loin même, d'être la 8e Merveille du Monde, qu'il vomit régulièrement sur mon parquet, qu'il miaule à n'en plus finir parce que je l'ai un peu oublié dehors pendant trois heures, je ne le laisserai plus partir. Je pense que je me suis attachée à cette petite bête orange... Chut! Bounty ne doit pas savoir! ^-^
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